Résumé : | Il est communément admis que la chute de Rome fut le résultat d'un processus de déclin voire de profonde décadence. Dans la continuité de travaux entrepris récemment par certains historiens, l'archéologue B. Ward-Perkins, enseignant à Oxford, cherche à démontrer qu'au contraire, les barbares se sont emparés du pouvoir et des richesses avec violence, occasionnant un choc culturel et politique traumatisant pour la population romaine et fragilisant les rouages de l'Empire. S'appuyant autant sur les textes que sur les poteries et autres vestiges qui témoignent d'un recul dans leur conception technique (à partir de la fin du Ve siècle seulement), l'auteur propose une passionnante réflexion, érudite mais accessible, sur les idées qu'une certaine historiographie a cherché à imposer. 361 p. : cartes en coul. |