Résumé : | La postérité a retenu la prise de la Bastille comme le symbole du despotisme succombant aux assauts de la Révolution. C'est en réalité le dépôt de munitions de la forteresse qui avait dirigé les pas des émeutiers, rectifie Jean-Christian Petitfils. De la vie de cette prison «remplie de gens de qualité», duellistes, courtisans insolents, comploteurs ou gens de lettres sulfureux, l'historien livre un luxe de détails. Du boudoir à la paillasse, en fonction des moyens des «bastillards», elle est «la plus aimable» ou «la plus sinistre» des geôles. Un ouvrage agréable, qui met en perspective une pléiade de sources. Bibliogr., index. 396 p. : cahier d'ill. en noir et en coul. ; 22 cm. |