Résumé : | Bilqiss sait son procès perdu. Un matin que le muezzin était ivre mort, elle a de sa voix de femme osé appeler les fidèles à la prière ! Elle incarne le Mal. D'ailleurs, 20 infractions (ridicules) sont répertoriées à son encontre par ces imposteurs du divin qui la condamnent. Peine de mort par lapidation sur la place publique... Bilqiss, avec insolence, arrogance et pertinence, répond à ses accusateurs. A travers trois regards archétypiques, celui de Bilqiss, celui du juge, pourtant séduit et celui d'une journaliste américaine pétrie de bonnes intentions, ce conte tragique est un puissant plaidoyer contre l'obscurantisme. |