Résumé : | Quand on l'a chargée d'écrire une préface pour le journal qu'a tenu Marie Curie après la mort accidentelle de son mari Pierre, Rosa Montero (Des larmes sous la pluie ; LC 213) venait de perdre le sien. Fascinée par la place que la scientifique s'est faite dans un milieu si résolument masculin, mais surtout trouvant dans son deuil impossible une résonance particulière avec sa propre expérience de la mort, la romancière espagnole a choisi de retracer la trajectoire de cette femme, au-delà des expériences qui en ont fait la renommée... Alors, la résilience et le rôle de l'écriture unissent l'auteur et son sujet. |