Résumé : | Les questions de morale ne sont pas souvent le leitmotiv d'un roman à suspense. Quand c'est le cas, comme ici, il est à mettre au compte de l'auteur que cela ne pèse pas sur l'intrigue. Or E. St. John Mandel (cf sa Dernière nuit à Montréal, LC 313) possède un talent singulier pour peindre un monde où les hommes qui ont des scrupules à voler ou à usurper une identité passent pour de doux rêveurs ou de francs abrutis. Son roman fait partie de ceux qu'on aura plaisir à recommander sans réserve. 301 p. |